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Rennes à Köln, une nouvelle fois!

28 mars 2023

Dienstag, der 28. März: en principe, on devait rentrer ce soir...

... mais le Thalys que nous devions prendre vers midi ayant été annulé, il faudra bien se résigner à passer une autre nuit à Cologne (très courte, car départ du nouveau Thalys prévu demain matin à 6:44) - remarquez, ce n'est pas vraiment une punition!

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Pour l'instant, et sous un soleil radieux très bienvenu (hier, les flocons de neige détonaient quand-même un peu, pour une fin mars...), nous nous dirigeons vers le MAKK, le Museum für Angewandte Kunst Köln (Musée pour les Arts Appliquées) et son exposition temporaire (Sonderausstellung) intitulée "Between the Trees": elle comporte de multiples oeuvres traitant du statut des arbres en ville. Difficile de les décrire tous, mais le plus spectaculaire était peut-être celui d'un artiste qui a - avec l'aide de paysagistes - installé toute une forêt en plein milieu d'un stade, pour une durée de 2 mois entre fin d'été et automne, où les visiteurs pouvaient observer, à la place de matchs de foot, l'évolution de cette nature... l'idée étant de montrer le danger qui guette notre environnement au point où il ne sera plus - un jour - visible que dans des lieux particuliers, en quelque sorte "sous serre"...

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Pour les curieux, voici le lien vers le projet:

Littmann Kulturprojekte

"FOR FOREST - The Unending Attraction of Nature" was a temporary art intervention by Klaus Littmann that transformed the Wörthersee football stadium in Klagenfurt into Austria's largest public art installation from 8 September - 27 October 2019.

http://www.klauslittmann.com

Mais la culture nous a donné faim, et nous partons nous restaurer (et faire quelques dernières emplettes...) avant de nous retrouver au lycée pour un dernier briefing et - pour ceux qui souhaitaient travailler un peu au calme avant de repartir avec leurs corres - une petite séance de rattrapage de cours et autres préparatifs pour le retour sur terre française.

Eh bien, nous espérons vous retrouver dès demain après-midi, pour vous raconter plus en détail toutes ces aventures (et AVEC nos photos) !!!

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27 mars 2023

Montag, der 27. März: histoires de l'Est et divertissements franco-allemands

Puisque c'est grève aujourd'hui dans toute l'Allemagne (on se sent tout de suite moins dépaysé...), nos partons, après le briefing matinal au lycée, à pied vers le centre-ville. Heureusement que ce matin, il fait moins moche que pendant le week-end, même quelques rayons de soleil qui nous réchauffent (car en revanche, un froid assez hivernal est revenu et contredit carrément les bourgeons et autres signes printaniers...

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Enfin arrivés à destination (les locaux de la "Breslauer Sammlung" sont bien cachés, et en plus, au 4e étage sans ascenseur – ach!), nous sommes accueillis par trois charmants messieurs pas tout jeunes qui sont visiblement ravis par des visiteurs aussi curieux que nous... Mais il faut dire que cette "collection de Breslau" est assez épatante. Il s'agit de documents, tableaux, dessins, objets, statues, ... tout ce que les Allemands de Breslau (aujourd'hui: Wroclaw, en polonais) ont pu emporter, soit tout de suite, soit plus tard, lorsque – à la fin de la 2e guerre mondiale – les autorités polonaises ont donner ordre de partir (chez eux) à tous les Allemands (ou presque) vivant sur leurs territoires: d'où le nom de "Vertriebene (explusés).

Il convient toutefois de rajouter (et le président de l'associations qui nous exlique leur mission tient particulièrement à le souligner) qu'aujourd'hui, d'innmbrables liens se sont tissés et se tissent toujours entre ceux qui reviennent sur les leiux de leur enfance ou de celle de leurs parents et les Polonais qui vivent là. Il nous précise qu'il y a plutôt beaucoup d'amitié et de respect mutuel entre eux, au lieu de vieilles rancunes auxquelles on s'attendrait peut-être.

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Ceci peut être constaté notamment au niveau des jeunes - et l'OFAJ (office franco-allemand pour la jeunesse) soutient par ailleurs aussi des projets "trinationaux" réunissant des jeunes allemands, français et polonais - et il existe depuis 1991 un "Deutsch-polnisches Jugendwerk" sur le modèle de l'OFAJ, celui-ci ayant fait ses preuves déjà depuis 1963 (vous vous souvenez certainement du Freundschaftsvertrag / Elysée-Vertrag...).

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Sans vous faire tout un récit historique détaillé, nous pouvons quand-même vous dire que nous avons été très émus notamment par le témoignage du monsieur qui avait 6 ans lorsqu'il a été obligé de partir, accompagné de sa mère, sa grand-mère et ses deux soeurs (le père étant tombé au front), avec juste des valises, et pour une grande partie à pied...

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Nous avons pris plein de photos des objets et autres documents exposés: il y avait même des coiffes ("unter die Haube kommen" / "arriver sous la coiffe" veut dire "se marier"...) - mais elles sont nettement moins hautes que celles en pays bigouden!

Après une pause méridienne pour nous restaurer après toutes ces émptions, nous retournons au lycée où nous attend une foule bigarrée, en pyjama et autres peignoirs et en partie quelque peu éméchée... Renseignements pris, il s'agit d'élèves en terminale qui font – là, juste avant les vacances / les épreuves – des journées déguisées à thème: aujourd'hui, c'est "Schlafmützen" (bonnets de nuit) – "Du Schlafmütze" est aussi le terme utilisé quand on veut signaler à quelqu'un qu'il faudrait qu'il bouge un peu au lieu de s'endormir sur pied...

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Nous retrouvons nos corres dans une grande salle, pour des activités communes plutôt divertissantes: quiz sur la connaissance du pays de l'autre, sur les corres dont on a désormais bien fait la connaissance (mais les Allemands nous battent de quelques points à ce dernier petit jeu: seraient-ils plus observateurs ?), et une pièce de théâtre / sketch assez marrante, se terminant avec la "mort" du roi, de la reine dévouée, du duc beau et intrépide et de la plus belle des princesses – et même celui qui joue "le rideau" tombe à la fin "pour toujours". Et tout ça à cause d'un chaton angora!

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Bravo aux acteurs/actrices qui nous ont représenté cela en trois fois rien de répétitions et avec brio!

Pour nous, c'est le rideau de la pièce de cette journée qui tombe, car fini le programme pour aujourd'hui et retour dans les familles d'accueil!

Bis morgen!

27 mars 2023

Samstag und Sonntag, 25. und 26. März: Week-End pour tous!

Nous passons notre Wochenende avec les familles de nos corres - difficile de compiler toutes les différentes activités: chacun(e) racontera au retour... Mais à ce qu'on entend, il y a là différentes fêtes franco-allemandes, des sorties cinéma, des balades, de l'escalade en salle,... A priori, un week-end agréable!

 

26 mars 2023

Freitag, der 24. März: Histoire et histoires...

train_bonn

Les histoires, ce sont tout d'abord celles des problèmes ferroviaires: comme Köln est ce qu'on appelle en géographie un Verkehrsknotenpunkt (point nodal pour les transports), un seul chantier sur les voies engendre tout de suite des conséquences pour de multiples liaisons – et comme là, apparemment, ils ont entrepris des chantiers conséquents, eh bien... En interrogeant les autochtones (visiblement très coutumiers de l'annulation de trains quelques minutes avant départ et/ou des retards qui s'allongent au fur et à mesure qu'on attend, on trouve une alternative pour le train supprimé, puis on attend patiemment ce train de rechange et l'on se console comme on peut des conditions de transport dégradées...

(remarquez, des investissements dans le réseau, c'est tout de même positif: on se console comme on peut...)

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Et nous finissons par arrriver à notre destination de la matinée: le Haus der Geschichte (Maison de Histoire) à Bonn, ancienne capitale de la République fédérale avant la réunification. Vu notre retard d'une heure, la visite (en autonomie, avec une mission pour chaque groupe et à l'aide de l'audioguide sur nos smartphones) se fait en vitesse supersonique (plus terrien: im Schweinsgalopp – au galop de cochon). Résultat des courses: après une heure passée entre la fin de la seconde guerre mondiale et l'arrivée massive des réfugiés en 2015, nous avons tout d'abord un peu le vertige, avec les innombrables objets exposés, dont beaucoup de la vie quotidienne (saviez-vous qu'on peut faire des égouttoirs à base de casques militaires, par exemple?): on vous montrera certainement beaucoup de photos à notre retour! Ici, und face à face de deux des véhicules exposés, symbolisant autant de courants contraires...

Mais outre le vertige, nous avons aussi très envie de revenir un jour avec plus de temps pour regarder de plus près... il paraît que nos accompagnatrices, qui sont déjà venues plusieurs fois, en découvrent toujours, à chaque visite!

konditorei

Retour au centre-ville de Bonn, avec une universite (encore une!) visiblement belle derrière les échafaudages (encore des chantiers!), style bien moins moderne que celle de Cologne (Universität zu Köln, vous vous souvenez?). A part ça, il y a des "Konditorei" où vous trouvez des alignements de "Kuchen" et de "Torten" à vous damner...

haribo

Il y a certes de très charmantes bâtisses dans le centre historique, mais ce qui nous attire d'abord et irresistiblement, c'est l'énorme magasin de HARIBO (saviez-vous que le nom est l'acronyme du fondateur, HAns RIegel, et que tout à commencé à Bonn?): une vraie caverne d'Ali Baba... Nous avons quelque temps pour découvrir le centre-ville et pour faire la traditionnelle photo de groupe devant la statue de Beethoven (eh oui, encore un enfant célèbre de cette ville), puis c'est déjà l'heure du départ - et retour à Köln (cette fois - presque - sans retard).

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A la Hauptbahnhof, nous sommes attendus par nos corres et leur prof de géographie qui nous a concocté un parcours thématique interactif (au moyen d'une appli): cela se déroule dans le centre historique (dont voici un joli échantillon de façades) et traite du sujet des inondations auxquelles cet endroit est soumis régulièrement, proximité du Rhin oblige...

Nous nous appliquons tant que nous pouvons (allez donc demander aux Colonais de vous chanter une chanson typique du carnaval, eh bien, vous serez surpris! D'accord, aucun rapport avec les inondations, mais c'est assez rigolo...).

Et maintenant, c'est le weekend et chacun repart dans sa famille d'accueil...

Schönes Wochenende und bis Montag!

 

25 mars 2023

Donnerstag, der 23. März: Journée entre théorie et pratique, avec un supplément de culture...

... une journée bien remplie, mais on est décidément sous une bonne étoile côté météo: malgré le vent toujours assez mordant (on a ressorti quelques bonnets), le ciel reste assez calme avec même de petites éclaircies!

Nous commençons par une marche qui flirte par moments avec du jogging, afin de contrecarrer le vieux cliché des Allemands envers des Français qui prendraient plus de liberté avec la ponctualité...

hoersaal

Mais arrivés au point de rendez-vous, l'université de Köln, nous apprenons que les universitaires ont une façon très élégante d'arrondir les angles de la ponctualité: lorsque nous étudierons en Allemagne (ce que certain(e)s d'entre nous envisagent en effet), il conviendra de bien regarder les indications données sur les cours (le terme général est Veranstaltungen, qui peuvent être des Vorlesungen (cours magistraux pour jusqu'à des centaines d'auditeurs) ou des Übungen, divers Seminaire (plus ou moins des TD, en effectifs plus restreints et plus interactifs). Ces Veranstaltungen seront indiquées avec un horaire "c.t." ou "s.t." (pour les amateurs de latinismes: "cum tempore" (avec du temps) et "sine tempore" (sans temps): devinez pour lequel des deux vous aurez donc jusqu'à 15 minutes de marge pour encore être considéré comme étant à l'heure? Voilà ce qu'on appelle das akademische Viertelstündchen (le quart d'heure académique)

D'ailleurs, petite curiosité linguistique, on dit "Universität ZU (pas "von") Köln" – c'est grammaticalement un peu surprenant, mais bon...)

Accueilllis par une jeune chargée de mission du service de l'orientation universitaire (Studienberatung), nous nous rendons dans un vrai Hörsaal ("salle pour écouter", donc amphi), où elle nous explique ce que l'on peut étudier ici, comment s'y prendre, où trouver ou demander des précisions et conseils personnalisés, comment se passe l'inscription dans une université allemande, avec les conditions/critères d'admission et tout et tout... Bon, nous possèderons, une fois passé notre Abitur, déjà le sésame le plus précieux, à savoir le "droit d'entrée à l'université" (Hochschulzugangsberechtigung – on vous avait prévenus pour la longueur des mots allemands... - ou HZB). Mais il est vrai que nous ne comprenons pas tout – heureusement qu'il y a parmi nous de l'entraide pour des traductions ponctuelles simultanées – et nos accompagnatrices posent quelques questions pour ralentir ce flot d'informations et de mots inconnus...

Mais on aura encore un peu de temps pour digérer tout cela, d'ici notre Abitur...

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Nous terminons par un petit tour sur le campus (bien vert, situé au beau milieu du Grüner Gürtel (la ceinture verte) de Köln - - - et surtout, nous avons le droit de nous installer dans une des cafétérias estudiantines pour prendre notre piquenique voire l'enrichir avec de quoi nous récompenser pour notre travail intellectuel de ce matin (des gaufres toutes fraîches, des chocolats chauds, tout pour les neurones!)

Ainsi requinqués, nous partons vers le centre-ville pour entamer un travail plus créatif: au studio "jeunes" de la WDR (Westdeutscher Rundfunk, la plus grande radio régionale parmi celles des différents Länder allemands). Nous sommes accueillis par une équipe très dynamique d'encadrants, dont notamment une jeune femmen, Vivi ("ich bin heute euer Coach", notre coach pour aujourd'hui). Qu'est-ce qu'elle parle vite ! (c'est notre journée...) - mais comme les éléments à comprendre sont très concrets et illustrés par des exemples très parlants provenant de vraies émissions de la WDR, nous sommes rapidement armés pour accepter notre mission: créer une émission radio d'une heure (bon, un peu raccourcie dans notre cas, mais tous les ingrédients y seront!).

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Pour la concocter, il y aura besoin de différentes équipes, entre ceux qui parleront dans le micro (pour différentes chroniques), ceux qui plannifieront et organiseront (décompte de secondes avant le top départ de chaque rubrique, par exemple), ceux qui choisissent et préparent les musiques, ceux qui assurent (et ils ont bien assuré!) le côté technique devant les tables de mixage, il y a les jingles à caser aussi...

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Bref, une vraie ruche, pendant 3 heures et demie – que nous avons à peine vues passer: et déjà le top départ pour une répétition générale (avec ses couacs, bien sûr) et puis le "vrai" enregistrement (stress!) – mais pour des raisons de droits (notamment sur les musiques utilisées), nous n'aurons pas le droit de la diffuser sur internet, les envoyer ou autre. En revanche, nous aurons notre copie perso après le voyage... que nous vous ferons écouter si (et seulement si) vous demandez bien gentiment!

A chaque jour suffit sa peine, mais la nôtre n'est pas encore finie - - - la journée, pas la peine, car ce qui suivra (après une pause pour le dîner surtout!) est tout sauf pénible, même si c'est une pièce de theâtre en allemand. Franchement, la "Lysistrata", d'après une comédie grèque écrite en 411 av. Ch. par Aristophane, va nous épater – et même si l'on ne comprend pas tout (notamment des répliques prononcées avec des accents allemands régionaux), on rejoint la salle pour une bonne partie des rires. L'histoire c'est celle d'une femme grèque (Lysistrata) qui en a assez des guerres menées par les hommes les uns contre les autres, privant les femmes de leurs époux, leurs fils, leurs frères, mais aussi par exemple d'aide à la maison: c'est ainsi qu'elle complote avec les autres femmes afin de toutes se refuser désormais au désir des hommes jusqu'à ce qu'ils se déclarent prêts à renoncer désormais à se faire la guerre... Si déjà l'idée d'un tel chantage (make love, not war – et tant que vous faites la guerre: plus de "love"!) est séduisante, la mise en scène est carrément désopilante: un seul acteur joue l'ensemble des personnages, fait donc toutes les répliques – et avec une mimique et une gestuelle qui nous aident à comprendre même là où le sens des mots nous échappe. Un savoureux One-Man-Show qui mérite bien les applaudissement nourris à la fin. Nous nous trouvons d'ailleurs dans le minuscule "HorizontTheater" qui a calé cette représentation sur demande expresse pour nous ce soir-là, puis a ouvert la réservation pour les places qui restaient: en tout une salle d'environ une centaine de spectateurs : ça s'appelle "Zimmertheater" – théâtre dans une petite pièce (Zimmer) plutôt qu'une "salle".

Bon, après autant d'aventures, nous méritons une bonne nuit... Bis morgen!

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22 mars 2023

Mittwoch, der 22. März: mit Sonne am Morgen!

La météo (die Wettervorhersage, toujours pour les amateurs des mots-sans-fin allemands) s'est heureusement trompée en annonçant, pour quasiment toute la journée, de la pluie. Nos parapluies ont pu rester dans les sacs: soleil resplendissant pour notre arrivée au lycée et le départ à pied à la découverte du centre-ville!

Nourris - lors du briefing matinal au lycée - de quelques informations rudimentaires sur les origines et le développement de ce qui fut au début une succursale romaine (Colonia Agrippina), nous partons donc à pied vers le centre-ville, en remontant en quelque sorte le temps. En chemin, nous avons l'occasion de constater les dégâts causés par la 2e guerre mondiale (Cologne fut une des villes les plus bombardées), mais aussi les dégâts causés par ce qui fut considéré comme le progrès absolu, dans les années 50, à savoir la mobilité individuelle en voiture... Toutefois, il subsiste quelques exemples des villas du "Gründerzeit", la fin du 19e, début du 20e siècle où des industriels et autres entrepreneurs et notables se firent construire de belles bâtisses rivalisant en éléments de décor divers et variés.

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Après la traversée des "Schilderstrasse" et "Hohe Strasse", le must pour les addicts du shopping (mais nous résistons vaillamment : nos accompagnatrices sont très contentes de voir comment nous avons respecté le timing imposé pour la traversée de cet alignement de tentations!), le contraste est saisissant lorsqu'on se trouve tout d'un coup nez à nez avec la cathédrale (der Dom).

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Lors de la visite guidée (en allemand !), nous découvrons cette bâtisse plus qu'impressionnante: notre guide est intarissable en superlatifs sur la plus haute ceci, le plus ancien cela, ... (excellent pour nous exercer sur ce point grammatical: die höchste, der älteste, ...). Mais il faut l'avouer, il y a de quoi s'émerveiller (à défaut de pouvoir vous proposer des photos ici, on vous conseille par exemple le site https://www.koelner-dom.de - et bien évidemment, nous avons fait tout plein de photos avec nos smartphones (probablement vous en avez déjà reçu, via nos stories insta ou autres...).

Aussi vous laisserons-nous ici approfondir le sujet par vous-même, afin de procéder à la pause pique-nique bien au chaud (il y a une brise quelque peu frisquette..), au foyer devant le Museum Ludwig, puis de découvrir quelques chefs-d'oeuvre du courant pictural de l'expressionnisme allemand. Nous en reconnaissons même certains, ayant vu le sujet du "Entartete Kunst" en littérature ("Art dégénéré", c'est le nom que donnèrent les nazis à ce courant et d'autres qui interprétaient la réalité dans un sens qui ne cadrait pas avec les valeurs promues par l'idéologie nazie).

M_LudwigNotre visite (avec une guide visiblement passionnée et passionnante - et qui réussit bien à nous faire nous exprimer devant ces tableaux) se termine par le surréalisme, avec d'abord une oeuvre pleine d'ironie du surréaliste allemand Max Ernst (une madone qui donne la fessée au petit Jésus au point qu'il ne perd son auréole... vous imaginez???), puis un tableau monumental du célèbre Salvadore Dali - mais là, il faudra qu'on vous raconte de vive voix et qu'on vous montre les photos: c'est assez indescriptible (si vous êtes trop curieux pour attendre: "La gare de Perpignan").

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Il nous reste une petite demi-heure de visite libre bien trop courte pour épuiser toutes les autres merveilles de ce musée (peut-être reviendrons-nous ce week-end : pour les jeunes en-dessous de 18 ans, c'est entrée gratuite!) -

Mais là, nous devons nous dépêcher, car les corres allemands nous attendent au Tanzschule, institution bien allemande et quasiment rite de passage pour les jeunes Allemands : ils vont - plus ou moins à notre âge - dans une de ces écoles de danse où l'on apprend les danses de société. Certain(e)s d'entre nous ont déjà vécu cela pendant leur échange Sauzay, mais là, on y va tous ensemble, et dommage que vous n'ayez pas tout de suite les photos ici :nous nous sommes bien dépensés, que ce soit lors les danses "à deux" ou "en ligne"...

Ce soir, nous aurons bien mérité un bon repos!!!

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21 mars 2023

Dienstag, der 21. März 2023: Los geht's!

gareduNord

Qui l'eût cru? Non seulement tout le monde était bien présent à l'heure prévue (ça, on n'en doutait point!), mais en plus

- le train partait (et à l'heure) pour Paris

- le métro (du moins la ligne 4) fonctionnait (en dehors des heures de pointe, comme ce matin, c'est presque agréable - mais moins beau que celui de Rennes, bien sûr - et toc!)

- le Thalys à destination de Düsseldorf quittait la gare du Nord, avec toute la place nécessaire pour nous, nos bagages et notre énorme soulagement...

Bon, il paraït qu'à Cologne, il y a grève (Streik) des transports en commun (ÖPNV - Öffentlicher Personennahverkehr pour les amateurs d'acronymes et des serpents de mot en allemand) : Ach, ces Allemands ...!

Mais nous prendrons donc un train régional entre le Hauptbahnhof (gare principale) et la station Bahnhof West, tout près du lycée, où nos familles d'accueil nous attendront. Quelques premières impresssions de notre trajet - on dirait que la bonne humeur est communicative - suivront dès que nous aurons résolu quelques problèmes techniques, promis!)

Petit épilogue de la journée:

Primo: les renseignements aux guichets de la Deutsche Bahn furent très souriants, mais d'une efficacité quelque peu questionnable, entre autres en raison d'une imprimante apparemment antédiluvienne... On en découvre tous les jours sur ce pays!

Deuxio: nous sommes quand-même arrivés finalement au lycée où nos corers nous attendaient et c'était parti pour faire connaissance de notre famille d'accueil.

Tertio: toujours des problèmes de connexion assez fiable et rapode pour accepter la transmission de photos... Nous sommes désolés mais devrons pour l'instant nous contenter de vous entretenir par ces petites causeries sans les images de nos découvertes... Nous en sommes bien chagrins!

NB: Depuis, nous avons pu procéder à une actualisation des illustrations, grâce aux moyens techniques une fois rentrées dans nos terres bretonnes: merci à toutes celles et tous ceux qui ont mis à disposition leurs photos également!

19 février 2023

Le départ approche...

koeln_arriveeC'est sans doute par cette vue somptueuse que la ville de Cologne nous accueillera cette année: eh oui, nous voyagerons en train et les rails vers la gare principale filent tout droit au centre-ville (vous en apercevez déjà la cathédrale), via la Hohenzollernbrücke... Voici de quoi faire monter la Reisefieber (fébrilité du départ) et la Vorfreude (la joie par anticipation)!

A très bientôt! (et n'oubliez pas: le départ étant à 7h47, rdv est donné à la gare de Rennes, le mardi 21 mars, pour 7h10 au plus tard, en gare de Rennes niveau haut, devant la boutique Yves Rocher!!!)

NB: Merci à https://www.istockphoto.com/fr/photos/cologne pour cette belle photo!

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Rennes à Köln, une nouvelle fois!
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